Laurent Gbagbo, ex-président de la République ivoirien, a officiellement été proclamé candidat de son parti, le Parti pour les peuples Africains (PPACI), pour la prochaine élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire. Cela Conformément aux articles 02, 06 et 57 et 10 b et 11 des statuts et règlements intérieurs du PPACI, selon Amon Ago Marthe du comité de contrôle dudit parti.
« Donner moi le pouvoir et je vous le rendrai ou encore le premier engagement que je peux prendre c’est que je veux faire un seul mandat pour fixer les clous ». Ce sont les mots à chaud du candidat du Parti pour les peuples Africains (PPACI), après son investiture officielle vendredi 10 mai 2024 dans une salle des Congrès de l’hôtel Sofitel Abidjan Cocody Archie comble bien acquise à sa cause.
Justifiant le sens de son combat, l’ex-président de la République Côte d’Ivoire estime que dans la vie, il faut avoir un idéal pour lequel l’on se bat et continue de se battre. « Si vous me donnez le pouvoir c’est vous qui l’aurez », a-t-il ajouté. « Les Africains ont une grande admiration pour les pays occidentaux », a poursuivi Laurent Gbagbo. A ces derniers le candidat du PPACI a fait savoir que c’est parce qu’avant eux, les parents et grands-parents ont fait un travail de fond en souffrant le martyr.
« Les Américains dont on parle souvent ont fait la guerre de libération contre la Grande Bretagne ensuite une guerre intérieure du Sud contre le Nord. C’est le résultat de ce que nous voyons aujourd’hui » a-t-il expliqué. « Mais nous on veut être bien sans se battre, sans traverser des périodes troubles. Difficiles », a-t-il dit. Il a pris l’exemple d’Abraham Lincoln, Georges Washington dont la capitale des Etats-Unis porte le nom en affirmant que c’est parce qu’ils ont dû tracer les sillons qu’aujourd’hui leurs petits enfants profitent des fruits de cette lutte-là.
Gbagbo persiste et signe « Sans combat nos pays n’auront rien »
Le candidat du PPACI à la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire a aussi fait allusion à ses propres combats à lui. « Ce n’est pas parce nous aimons les prisons que nous y allons et revenons à longueur d’années », a-t-il laissé entendre. Pour Laurent Gbagbo si les africains eux-mêmes ne se lèvent pour pas pour prendre les devants des choses, il n’y aura personne pour le faire à leur place.
Sur la même question du mandat unique l’ex-président ivoirien considère que des gens jouent avec la gestion de l’État. Parce que les clous n’ont pas été fixés et bien fixés. Pour ce faire Gbagbo demande juste un mandat pour y arriver.
« Ils ont vu clair là-dedans. C’est la raison pour laquelle ils m’ont fait la guerre en 2001 », a-t-il dénoncé. Il pense que cette fois un mandat suffira pour faire le travail. La deuxième préoccupation pour Laurent Gbagbo est que l’on fasse la lumière une fois pour toute sur tous les conflits et guerres qui ont émaillés le climat socio-politiques de la Côte d’Ivoire avec son corollaire de milliers de morts pour en connaître les auteurs afin que des cœurs soient apaisés tout simplement.
Il ne s’agit pas selon lui de faire la chasse aux sorcières à qui que ce soit. Mais, pour lui, que tous les Ivoiriens soient une fois pour toute réconciliés pour de vrai. Le Woody de Mama a également souhaité rendre la justice du pays libre et indépendante du pouvoir exécutif.
Le candidat du PPACI a également parlé du désendettement de la Côte d’Ivoire. « En Côte d’Ivoire les gens pensent que gérer un pays est une affaire d’économistes. Mais De Gaulle, François Mitterrand ne l’étaient pas », a-t-il confié. Il a continué pour dire que le dernier ministre de Mitterrand n’était qu’un ouvrier.
Le même qui a été par la suite, selon ses dires, ministre de l’Economie et des finances de la France. « Il faut qu’en Côte d’Ivoire les gens cessent de confondre la pensée, la décision et l’applicabilité complète. C’est l’homme qui décident de la politique économique », a-t-il précisé.
C’est pourquoi, il se dit très fier d’être historien. Aussi a-t-il promis dès qu’il sera élu de casser la Commission électorale indépendante qu’il a qualifié de « travestie, gâtée pourrie ». « Je veux changer la construction de la CEI, changer sa structure et les hommes », a déclaré Laurent Gbagbo. Il a jugé que trop de gens de la commission ont faim. « Et ça, je le dis haut et fort », a-t-il lancé.
L’autre combat de Gbagbo, c’est aussi un juste prix pour les produits agricoles notamment le cacao dont le prix bord champ dans les pays comme le Cameroun, le Ghana sont nettement meilleurs que celui appliqué dans le pays successivement 5000 FCFA, 3000 FCFA et 1500 FCFA.
Le programme de Laurent Gbagbo pour la présidentielle de 2025 s’articule autour 10 piliers appelés « La Renaissance » Il concerne les domaines entres autres de la santé, l’éducation le logement la sécurité, la décentralisation… Ce programme du PPCA pour les Ivoiriens selon Koné Kantina, porte-parole du PPACI est pour une gouvernance à visage humain.
Hélène AKA
