Pdci-Rda : Jean-Michel Amankou (Député): « Pour la présidentielle 2025, avec l’Article 123 du parti, on sait qui est le candidat »
Le député Jean Michel Amankou également membre du Bureau politique (BP) du Pdci-Rda était l’invité de l’émission ‘‘7-à-dire de 7info’’, une chaîne de télévision ivoirienne. A cet effet, le député d’Agnibilékrou Sous-préfecture s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité nationale.
En effet, pour l’honorable Jean Michel Amankou, le Pdci-Rda se porte bien, après le décès de son président et surtout après les résultats pas trop reluisants aux dernières élections municipales où il a occupé le 3ème rang derrière le Rhdp et les indépendants, après avoir également obtenu seulement que 3 sièges aux élections des conseils régionaux et perdu la face aux sénatoriales.
En effet, à en croire l’élu du peuple, ces résultats de ces élections ne reflètent pas vraiment la vraie valeur de son parti. Parce qu’il y a des causes endogènes au Pdci-Rda et des causes exogènes. Pour lui, après ces élections, il y a lieu de regarder du côté de la Commission électorale indépendante (CEI) en pensant à faire un bilan. « Il y a trop de situations conflictuelles qui sont sorties de ces élections et en tirer les conséquences », a-t-il dit.
Et s’agissant des causes exogènes, selon le membre du BP du Pdci-Rda, la CEI qui devrait être une entité impartiale n’a pas joué son rôle par endroit. Entre autres causes qui incriminent la CEI, selon lui, sont une liste électorale truffée d’irrégularité, beaucoup de failles sur les tablettes lors des élections, l’officialisation de la transhumance, l’insécurité pendant les élections qui fait que chaque parti politique doit avoir ses loubards pour sécuriser les élections.
« Il faut de l’éthique dans la gestion des élections en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Selon lui, la CEI a failli à son devoir. Et donc pour le député d’Agnibilékrou Sous-préfecture, le Rhdp, actuel parti au pouvoir en Côte d’Ivoire n’est pas le parti majoritaire. Parce que même des candidats Rhdp ont décrié le fonctionnement de la CEI à ces élections. Ce qui démontre, a-t-il soutenu, que l’on ne devrait pas se fier aux résultats donnés par la CEI. Et donc pour le l’honorable Jean Michel Amankou, « cette CEI doit être simplement dissoute. »
Un autre sujet abordé par le député Jean Michel Amankou est celui de la succession du président de son parti décédé le 1er août dernier à Abidjan. Selon l’élu d’Agnibilékrou, le Pdci-Rda regorge de cadres compétents, les uns, les autres, pour assurer la succession de M. Bédié. Il a cité entre autres le secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué, le ministre Allah Kouadio Rémi, le vice-président Noël Akossi Bendjo, l’ex maire de la commune du Plateau et autres.
Mais s’il fallait choisir dans cette diversité de personnes compétentes pour prendre les rênes du Pdci-Rda, il a spécifiquement porté son choix sur Noël Akossi Bendjo avec qui, il a eu à travailler à la Mairie du Plateau. M. Amankou a justifié ce dernier choix par le fait que l’ex maire du Plateau qui était désormais le conseiller spécial du président Bédié chargé de la réconciliation est quelqu’un qui a « un esprit réformateur », « c’est le chef qui endosse tout, qui assume » et « c’est un rassembleur. »
Mais mieux a dit Jean Michel Amankou, la dernière nomination de l’ex-secrétaire exécutif en charge de l’organisation et de la mobilisation du Pdci-Rda par le président Bédié n’est pas fortuit. Elle est plutôt prémonitoire.
Aussi a-t-il signifié qu’aujourd’hui, le Pdci-Rda devrait permettre, pour la présidentielle de 2025, à ses « jeunes loups » que sont Jean Louis Billon, Thierry Tanoh et Tidian Thiam de se présenter. « Thiam, Billon, Thierry Tanoh, c’est un trio qui m’accroche », a-t-il affirmé. Même si pour lui, l’article 123 du Pdci-Rda est clair sur l’homme qu’il faut pour être le candidat. Et à la lecture de cet Article 123, c’est Thiam qui est visiblement l’homme de la situation.
Benoît Kadjo
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