JFP 2025 : Des panelistes proposent le dialogue social comme meilleur moyen pour régler les crises entre l’administration et les syndicats
Le troisième jour des Journée de la Fonction publique (JFP) 2025 qui a eu lieu au Palais de la Culture d’Abidjan Treichville avait au programme deux panel et une cérémonie de décoration. Parmi les deux panels l’un a pour thème « Climat social et nouveau paradigme de collaboration avec les organisations syndicales : défis et enjeux. »
Ils sont 4 à animer ce panel qui parle de collaboration entre syndicalisme et administration publique pour préserver un climat de paix. Il s’agit de Coulibaly Adama, inspecteur général au Ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Koné Zanga, directeur des Affaires juridiques et du contentieux au Ministère de La Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Kouamé Kouma, Yao Mathieu, secrétaire exécutif du Conseil national du dialogue social et Mamadou Soro, syndicaliste et responsable du syndicat humanisme.
Tous ont reconnu qu’il existe présentement une crise de confiance entre les organisations syndicales et l’administration. Il a également été énuméré le problème de suspicion, les acteurs qui ne vont pas à l’information, le manque de sincérité etc. Dans ce panel, il a également été question des acquis pour le fonctionnaire et agent de l’Etat.
Ces acquis obtenus à l’issue du premier et second protocole sont entre autres la prime spéciale de fin d’année, la revalorisation des allocations de transport, la revalorisation des indemnités de logement etc. Pour Mamadou Soro, malgré ces acquis, l’objectif du syndicaliste c’est l’amélioration sans cesse des conditions de travail et social du fonctionnaire et agent de l’Etat, la correction des injustices dans l’octroi des primes.
« En contrepartie, les agents doivent offrir des travaux et services de qualité », a soutenu le responsable de la centrale syndicale Humanisme.
Aussi, les panelistes ont été unanimes sur le fait que sans dialogue social, il est difficile à chaque partie d’être satisfait. Mais pour aller à un bon dialogue social, il faut que chaque partie soit former pour éviter les mauvaises foi, les positions radicales etc.
Pour les panelistes, la collaboration entre l’administration et les syndicalistes a besoin de l’instauration d’un climat de confiance. Il est également question d’arriver à la réorganisation du milieu syndical afin d’arriver à un syndicalisme comme force de proposition.
Pour Mamadou Soro, la Côte d’Ivoire, à l’instar de la Maison du Patronat, doit pouvoir se construire une maison du travailleur qui va collecter des informations et faire de la formation et de la formation spécialisée sur le travail.
Aussi selon M. Yao Kouman, il n’y a pas deux méthodes préconisées que la bonne pratique du dialogue social proposé par l’Organisation internationale du travail (OIT). Aussi a-t-il souligné que la Côte d’Ivoire est en phase avec toutes les prescriptions internationales.
En sommes, pour les panelistes, l’administration ivoirienne est dans un paradigme nouveau. Cependant, ils n’ont pas occulté le fait qu’il aura certainement des difficultés. C’est pourquoi, il va falloir faire un bilan afin de le performer. « Il faut aller à un esprit de conciliation et privilégier l’intérêt général », ont-ils conclu.
Benoît Kadjo (UPLCI)
