Aboisso : l’Ong Le Refuge a célébré la journée de l’Enfant africain avec les élèves de l’EPP Nouamou 2
L’Ong Le Refuge était, le samedi 15 juin 2024, en compagnie des enfants de l’Ecole primaire publique (EPP) de Nouamou 2 qui avaient à leurs côtés des élèves malentendants de l’École primaire confessionnelle -Baptiste fondamentale La Vigne (EPC-BF La Vigne), invités pour la circonstance. C’était à l’occasion de la célébration 2024 par ladite Ong de la Journée de l’Enfant africain.
« Médias et droits humains : Education, tradition et inclusion », est le thème de l’édition 2024 de la Journée de l’Enfant africain organisée par l’Ong Le Refuge. C’était en présence de plusieurs autorités dont Salimata Fofana, sous-préfet de Nouamou. Au nom de l’autorité sous-préfectorale, Salimata Fofona a, dans un premier temps, exprimé sa gratitude à l’endroit de l’Ong Le Refuge pour l’honneur fait à la Sous-préfecture de Nouamou pour abriter cette troisième édition de la Journée de l’Enfant africain.
Elle a, ensuite, salué l’engagement de Ong Le Refuge à donner une éducation à la jeunesse, en général, et, en particulier, aux enfants en situation de handicap. « Il faut saisir l’opportunité qu’offre les différents moyens de communication pour véhiculer des messages dans le but de faire tomber des préjugés envers ces enfants porteurs d’un handicap, précisément les enfants atteints d’albinisme », a déclaré madame le sous-préfet.
« Ces enfants vulnérables ont besoin de nous. J’ai foi que ces messages peuvent permettre de changer les regards et d’accepter la différence pour un monde plus tolérant », a rassuré la sous-préfète de Nouamou. Elle a, par ailleurs, eu une pensée pour la Reine Mère, Nanan Avoulachi III qui œuvre, selon la sous-préfète de Nouamou, pour l’épanouissement des enfants de cette région, en particulier. En organisant chaque année la journée de l’excellence au niveau scolaire.
Issiaka Kamara, représentant l’honorable Bakary Kamara, député de Tiapoum, par ailleurs, parrain de ladite journée, a rappelé la responsabilité de tous en tant que membres de la société à utiliser les médias comme un puissant moyen de sensibilisation et d’éducation. Cela, en faisant, allusion au thème de la célébration de l’Enfant africain de cette année 2024.
« Les médias ont un rôle crucial dans la défense des droits des enfants, des femmes et des personnes en situation de handicap. Ils ont le pouvoir de transformer des vies en mettant en lumière les défis auxquels les groupes sont confrontés et en promouvant des solutions inclusives », a expliqué le représentant du parrain. Pour Issiaka Kamara, les enfants atteints de problème auditif tout comme Molongui, le personnage principal du livre « Tout enfant est une étoile » de Jean-Pierre Mukendi qui leur a été offert par l’Ong Le Refuge, possèdent un potentiel extraordinaire.
Selon lui, l’histoire de Molongui enseigne qu’en chaque enfant sommeille un héros. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de préciser qu’aucun handicap ne devrait empêcher à aucun enfant de briller. Anne Bakoum, présidente de l’Ong Le Refuge, est, quant à elle, revenue sur la mission première de cette organisation non gouvernementale qui est la promotion des droits humains, avec pour cibles, les personnes vulnérables (les enfants, les femmes et les personnes porteuses d’un handicap).
Le volet tradition a été assuré par le maître tambourinaire, Adjoumani Gboko, choisi par l’Ong Le Refuge. « Cette troisième édition est pour nous une opportunité de célébrer également la tradition. Au-delà du droit à l’éducation, nous avons voulu mettre en avant la drummologie, le langage des tambours », a confié la présidente Anne Bakoum.
Elle a rappelé, à cet effet, que son Ong avait initié l’écriture d’un livre sur la drummologie qui est en cours d’édition. Il faut noter que cette édition 2024 de « La journée de l’enfant africain » était placée sous la présidence de Joël N’Guessan, ancien ministre ivoirien des Droits de l’Homme. Elle a, également, vu la participation de Serge Monney, président du Réseau africain des leaders pour handicap (REAL).
On peut également noter pour finir que les élèves de l’EPP de Nouamou 2 ont fait montre d’ingéniosité à travers des prestations très enlevées et très applaudies en récitations, poésies et sketchs sur leurs droits et la maltraitance dont ils sont parfois victimes. Il faut préciser que cette célébration de la Journée de l’Enfant africain a été instituée par l’Union africaine (UA).
Hélène AKa
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