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Education nationale ivoirienne : les parents d’élèves et d’étudiants de l’OPEECI plaident pour des sanctions souples contre les grévistes

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L’Organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoires (OPEECI) et deux (02) autres organisations de parents d’élèves et d’étudiants tiraient la sonnette d’alarme le 14 novembre 2024 face au dialogue qui semblait s’éloigner entre les acteurs de la grande famille de l’éducation en Côte d’Ivoire. En l’occurrence syndicats et les ministères de l’Education nationale et de l’alphabétisation et de l’Enseignement technique de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Aujourd’hui encore, avec les différentes mesures et sanctions prononcées en l’encontre de certains enseignants, Claude Aka Kadio responsable de l’OPEECI est monté au créneau pour plaider pour un assouplissement de ses sanctions dans l’intérêt de tous.

C’est à son siège situé dans la commune de Treichville que le premier responsable de l’Organisation des Parents d’Elèves et d’Etudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI), Claude Aka Kadio a, ce mardi 26 novembre 2024, demandé la clémence de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation en exhortant son directeur des ressources humaines (DRH) afin qu’il reconsidère sa position de mutation de certains enseignants dans l’intérêt d’une école apaisée.

« Je plaide pour que les fonctionnaires fraîchement mutés, restent à leur poste. A tout le moins, dans les environs de leur ancien lieu de travail. Notamment dans la banlieue abidjanaise », a-t-il souhaité. Une situation que certains jugent arbitraire selon lui. Et d’exprimer son incompréhension et sa frustration face à cette attitude des gouvernants. « Chaque fois qu’on veut punir un fonctionnaire, on l’affecte au nord » a-t-il déploré.

« Y a-t-il deux Côte d’Ivoire ? Une heureuse où on vit bien ? Et l’autre de disette et de misère entre autres ? », s’est-il offusqué. Non sans souligner qu’à l’époque, il a subi le même sort suite à des actes similaires de revendications.

Sur la question des salaires suspendus ou ponctionnés, M. Kadio affiche une position mitigée. « La ponction ne me surprend guère. Parce qu’en général dans le monde du travail, la rémunération est consécutive au travail accompli. Et, il est évident que si le travail n’est pas fait, il va de soi que la réaction soit ainsi » a-t-il soutenu. Par contre, il n’a pas manqué d’exprimer sa peine pour ceux dont les salaires ont été suspendus. « La situation de ceux dont les salaires sont suspendus, me chagrine » a-t-il avoué.

Avant de rappeler au passage que depuis le début de l’année scolaire, l’on note beaucoup de dysfonctionnements. Affirme-t-il, qu’à peine débutée, une grève des enseignants a éclaté. Malheureusement, celle-ci continue de susciter des remous jusqu’à maintenant. Raison pour laquelle, le président de l’OPEECI préconise de maintenir la flamme du dialogue qui est allumée afin qu’elle ne s’éteigne pas. De sorte à avoir une année calme, paisible et allant jusqu’aux examens. « Nous devons faire attention afin que le quantum horaire ne soit pas affecté pour que nous ayons de très bons résultats en fin d’année », a-t-il conclu

Félix Yao

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