Henry Ansalt de l’Association nationale des communistes (ANC) de France était aux côtés de la Confédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (CGT-CI), lors de la célébration du 1er mai 2024 en Côte d’Ivoire dans la commune d’Adjamé à Abidjan. A cet effet, il a répondu à quelques préoccupations du groupe de presse GOVCom (justeinfos.net et le democrateplus.com).
Qu’est-ce qui justifie votre présence aux côtés de la CGT-CI à cette célébration du 1er mai 2024 en Côte d’Ivoire ?
Je réponds avec plaisir à l’invitation de la CGT-CI pour cette rencontre du 1er mai 2024 en Côte d’Ivoire qui marque la solidarité internationale de tous les travailleurs du monde.
J’ai d’abord été invité à rencontrer le Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI) avec Achy Ekissi. Cela dans le cadre d’une coopération future entre nous membres des organisations politiques. Et notre camarade Désiré Atsé qui est aussi le dirigeant de la CGT-CI, m’a du coup proposé de m’inviter à cette manifestation dans le strict but de l’interdépendance entre les organisations syndicales, évidemment.
Croyez-vous en la lutte syndicale en Côte d’Ivoire vue la panoplie des revendications qui sont les mêmes d’ailleurs depuis des lustres ?
Oui, j’y crois. Je crois en cette lutte. Parce que quand les travailleurs se lèvent, il y aura toujours un résultat, dans la mesure où ceux-ci restent solidaires et unis. Cela peut prendre du temps ou bien durer. Mais il faut que les travailleurs restent déterminés avec des orientations claires. En ce moment, ils seront beaucoup plus efficaces, en dépit de toutes formes d’organisations institutionnelles aussi puissantes soient-elles.
Réalisée par Hélène Aka
Collaboration (Antoine Kouakou)