Lutte syndicale au Bénin : la CGT-CI exige la libér ation des syndicalistes arrêtés le 1er mai 2024

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LA CGT-CI DENONCE LA REPRESSION SAUVAGE DES MARCHES DU 1er MAI DES TRAVAILLEURS DU BENIN ET EXIGE LA LIBERATION DES CAMARADES ARBITRAIREMENT DETENUS

Le mercredi 01 mai 2024, la CSTB (Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin) a organisé des marches à Cotonou et dans plusieurs grandes villes du Bénin pour protester contre la vie chère, la faim, les atteintes grossières aux libertés et pour la défense de la souveraineté nationale.

Dans tous les pays du monde, des marches se font tous les 1er  mai pour permettre aux travailleurs de célébrer leurs martyrs, faire le bilan des luttes sociales et formuler des revendications. Mais celles-ci ont été interdites par le Gouvernement du Bénin en dépit des formalités administratives accomplies.

Elles ont été sauvagement réprimées avec à la clé, l’arrestation de 21 manifestants. Cette répression est intervenue après celle d’une autre marche organisée par des centrales syndicales le 27 avril 2024. Elle intervient au moment de la commémoration du 138ème  anniversaire de la célébration de la Fête du Travail.

Ce qui démontre une fois de plus de la volonté du Gouvernement du Bénin de remettre en cause les acquis obtenus de hautes luttes. Malgré cette répression, la CSTB ne s’est pas laissé intimider et a tenu son meeting à la Bourse du travail de Cotonou. En conséquence de ce qui précède, la Confédération Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (CGT-CI) :

  1. Dénonce avec vigueur la répression des marches des travailleurs du Benin ;
  2. Apporte son soutien ferme et résolu à la CSTB de même qu’aux camarades arrêtés ;
  3. Exige la libération immédiates de ces camarades ;
  4. Félicite la CSTB qui malgré toutes les entraves a pu tenir son meeting ;
  5. Appel au respect des libertés démocratiques et syndicales, en particulier la célébration de la journée du 1er mai.

Fait à Abidjan, le 07 mai 2024

Le Secrétaire Général Confédéral

SIBAHI Kouadio.

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