Lutte contre le changement climatique : la SODEFOR appelle les Ivoiriens à la pratique du civisme environnemental

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« Protection de l’environnement et du cadre de vie face aux conséquences du changement climatique ». C’est le thème qu’a choisi l’Union des patrons de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI) pour le renforcement des capacités de ses membres le samedi 18 mai 2024 dans la ville balnéaire d’Assouindé. C’était à l’occasion d’une activité de formation et de sortie détente initiée par cette organisation des patrons de la presse numérique ivoirienne. Cette activité a été parrainée par le directeur général de la CGRAE, Abdrahamane Berté avec les soutiens de la SOTRA, la CNPS et la SODEFOR.

Ce thème animé par le directeur de la communication de la SODEFOR, Dr Alain Bley Bitignon, a été l’occasion pour ce dernier d’interpeller les patrons de l’UPLCI et les populations ivoiriennes sur une importante question. Il s’agit, a-t-il dit, de la question du civisme environnemental. « Il faut que les Ivoiriens et les populations ivoiriennes adoptent le civisme environnemental », a relevé le conférencier.

Pour Dr Alain Bley Bitignon « les forêts appartiennent à tout le monde. » Toute chose qui selon lui, doit nécessiter un regard commun sur ce bien commun dont la préservation permet d’éviter plusieurs fléaux environnementaux tels que le changement climatique, le dérèglement climatique, la déforestation, la dégradation de l’environnement, la désertification… « Il faut aller et marcher ensemble pour voir plus loin », a-t-il conseillé.

L’envoyé du directeur général de la SODEFOR a fait savoir qu’il est temps de rendre effective la pratique de l’agroforesterie, en acceptant de planter les essences d’arbres proposées par les spécialistes de la SODEFOR dans les plantations des cultures pérennes (cacao, hévéa, café, anacardes…).

Aussi a-t-il invité les uns et les autres à respecter les conditions de reboisement proposées par les spécialistes de la SODEFOR. Ces conditions concernent l’essence de l’arbre, le lieu du reboisement, la période du reboisement…

L’UPLCI a également parlé d’une opération plage propre.

Le spécialiste de la SODEFOR a, par ailleurs, dénoncé le type d’agriculture pratiqué en Côte d’Ivoire. « L’Agriculture est un danger telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui », a-t-il déclaré. Selon lui, cette agriculture basée sur la coupure des gros arbres et la brûlure de tout l’espace cultivable avant son exploitation favorise l’avancée du désert, la rareté des pluies, le dérèglement climatique etc.

Benoît Kadjo

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