Le ministre Bruno Nabagné Koné, patron du Ministère de la Construction du logement et de l’urbanisme (MCLU) était face à la presse le jeudi 13 juin 2024 à l’occasion de son traditionnel déjeuner annuel avec les journalistes.
Au cours de cette rencontre plusieurs préoccupations relatives au désengorgement de la ville d’Abidjan, les attestations villageoises, les terrains non mis en valeur et les bâtiments en ruines…. ont été passées en revue. Le sujet qui a le plus retenu l’attention des journalistes et intervenants est celui de l’effondrement des immeubles à Abidjan.
« Les effondrements des immeubles ne sont pas dus à la mauvaise qualité du fer ou du béton mais plutôt à leurs mauvaise utilisation. Le cas par exemple du fer 08 qui est utilisé à la place du fer 12 », a expliqué le ministre Bruno Koné, selon a-t-il dit, des études de typologies qui ont été menées par des experts dans le domaine.
« En Côte d’Ivoire nous avons des professionnels et des architectes biens formés. Egalement des entreprises professionnelles de construction qui existent qu’elles soient une grande ou une PME », a-t-il rassuré. Bruno Koné a profité de ladite tribune pour conseiller les populations à recourir à ces professionnels.
Concernant les mesures de l’Etat dans la lutte contre les effondrements d’immeubles, le conférencier a indiqué compter sur la réactivité des populations en cas d’alerte en révélant qu’ils ont des équipes sur le terrain. « Nous voulons des réactions immédiates. Il existe également un numéro vert le 1378, un numéro de téléphone, le 07 89 04 87 36 », a-t-il précisé.
A en croire le ministre Bruno Koné, avec ces résolutions, il espère atteindre les 0% de risque d’écroulement d’immeuble sur le territoire Abidjanais pour le compte de cette année.
« Lorsque l’on crée une université à Bondoukou ou dans une ville de l’intérieur du pays, c’est une façon indirecte pour le désengorgement de la ville d’Abidjan », a indiqué le conférencier sur la question du désengorgement de la capitale économique ivoirienne.
Concernant l’octroi de l’Attestation villageoise appelée désormais Droit d’usage coutumier, le ministre Bruno Koné a expliqué qu’à cause des nombreux litiges entre les chefs et les familles ou les populations, la délivrance dudit document n’est plus le fait des chefs mais du département ministériel à sa charge.
Hélène Aka