A l’occasion de la 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) tenue du 28 au 30 septembre 2024, au Parc d’exposition d’Abidjan Port-Bouët, le groupe de presse GOVCom éditeur des journaux en ligne voixduplanteur.info, justeinfos.net et le democrateplus.com a tenu à interroger des exposants dont la Fédération nationale des femmes productrices de café cacao de Côte d’Ivoire (FNFPCC), représentée par Sombié Oumarou sur les produits présentés et leur impression sur cette édition.
« Ici, c’est la Fédération nationale des femmes productrices de café cacao de Côte d’Ivoire. En plus de la collecte et de la commercialisation des fèves de cacao, ces femmes ont aussi décidé d’innover par la transformation des fèves de cacao qui donnent des produits dérivés que vous pouvez constater au niveau du stand. Ici, il y a des savons qui sont faits à base de cacao, les chocolats à base de cacao, les fèves enrobées, le beurre de cacao et la poudre de cacao.
En plus, dans les plantations, on a essayé de faire du miel issu du nectar des fleurs du cacao. Voilà un peu présenter les produits de la Fédération des femmes productrices de café et cacao. Je dirai que c’est une activité salutaire. Et qu’il faut encourager ces femmes.
Non seulement cela crée des revenus sur leur champ de valeur qui étaient seulement que la collecte et la commercialisation. Aujourd’hui, on voit que ce secteur emploie plus de jeunes femmes et de jeunes dans la transformation. Moi-même j’ai bénéficié de leur formation. Après mes études, j’ai décidé de m’inscrire dans ce domaine pour pouvoir également faire de la transformation. Et aujourd’hui, je suis responsable de production au niveau de l’Entreprise des coopératives agricoles de Méagui (ECAM) membre de FNFPCC.
Quelles sont vos impressions sur la 9e édition de la journée nationale du cacao et du chocolat ?
C’est une fierté pour nous. Car elle nous donne l’occasion de pouvoir présenter nos produits ici. Et nous voyons qu’il y a assez de visiteurs qui accordent de l’importance à ce que nous faisons. Nous sommes vraiment satisfaits de la réaction des populations, surtout des Ivoiriens qui nous encouragent.
Quand ils voient nos produits, ils nous demandent si nos produits sont produits en Côte d’Ivoire. On leur explique ce que nous arrivons à faire avec notre expérience et nous constatons que cela leur plait. Avec ces encouragements, cela nous donne le courage de faire davantage. »
Propos recueillis par Benoît Kadjo et Hélène Aka